LA VIE DES RÉGIONS
Philippe Martin
26/03/2020
200326 Photo 3 03
signature de la convention par Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, et Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne. Créditphoto Région Bretagne

Le TER breton mise sur la SNCF

La Bretagne a choisi une toute autre stratégie que la Région Sud ou les Hauts-de-France (lire dans notre supplément), qui ouvrent leurs lignes TER à la concurrence. En signant un engagement réciproque à travers la « Convention Breizhgo », le nouveau président de la SNCF Jean-Pierre Farandou et le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard ont fixé les modalités techniques d’un accord qui renouvelle la confiance de la région envers l’opérateur public.

C’est en effet SNCF Voyageurs qui se voit de nouveau confier l’exploitation du service public de transport régional voyageurs, pour une période de dix ans et sans mise en concurrence. La contribution financière de la Bretagne s’élèvera à plus de 100 M€/an, soit un milliard d’euros au total. Mais elle fixe à l’opérateur des ambitions fortes : développer l’offre TER, garantir la qualité de service avec la mise en place d’un système d’évaluation renforcé, maintenir un parc roulant de qualité et contenir la contribution régionale.

L’offre TER se verra ainsi accrue de 11 %, soit 380 trains par jour. Avec comme objectif d’augmenter la fréquentation de 25 %, grâce à un niveau de performance accrue, des tarifications et services adaptés. Et à un matériel roulant de meilleure qualité, avec 26 Regio 2N achetés entre 2011 et 2019, faisant passer l’âge moyen du TER breton de 23 ans à 8 ans, pour un parc à 70 % en traction électrique. « Le TER doit s’affirmer comme un mode de déplacement écologique, rapide, sûr, régulier et connecté avec toutes les informations en temps réel. Le système d’évaluation de la qualité va d’ailleurs être renforcé car nous voulons placer l’usager au cœur de notre action », a précisé Loïg Chesnais-Girard.

À LIRE ÉGALEMENT
Voir tous les articles