Transports publics : la ministre annonce une “relance des projets” d’infrastructures
Pendant trois jours à Marseille, les rencontres nationales des Transports publics accueillent plus de 6.000 acteurs du secteur. Dont la ministre, qui n’est pas venue les mains vides.
Pendant trois jours à Marseille, les rencontres nationales des Transports publics accueillent plus de 6.000 acteurs du secteur. Dont la ministre, qui n’est pas venue les mains vides.
La présence à Marseille de la ministre des Transports à l’occasion des rencontres nationales des Transports Publics, ne sera pas passée inaperçue. Elisabeth Borne a en effet profité de l’inauguration de ce rendez-vous incontournable pour laisser entendre que le gouvernement pourrait relacer certains des projets d’infrastructures “gelés” depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Cette pause “était une première étape”, a annoncé la ministre, assurant que “le gouvernement prépare maintenant la sortie de pause”. Une vingtaine de projets (LGV, autoroutes, voies navigables) pourraient faire l’objet d’un nouveau travail de planification.
Afin de faciliter l’accès aux soins des personnes résidant en Île-de-France et soutenir le pouvoir d'achat des Franciliens, la Région lancera le 1er février 2023 « Île-de-France mutuelle santé ».
Ce nouveau dispositif issu d’un partenariat avec Harmonie Mutuelle, Axa et La Mutuelle Familiale proposera une mutuelle permettant d'alléger le poids des dépenses en couverture santé dans le budget des Franciliens.
Offrir un égal accès aux soins à tous les Franciliens et soutenir le pouvoir d’achat des ménages en proposant un tarif accessible, tels sont les objectifs d’« Île-de-France mutuelle santé », la complémentaire santé portée par la Région en partenariat avec les groupes Axa Harmonie Mutuelle et La Mutuelle Familiale et dont le lancement est prévu le 1er février 2023.
Il s’agit du premier dispositif de ce type porté par une Région.
Les cibles principales de cette complémentaire santé sont les personnes résidant en Île-de-France et ne disposant pas d’une couverture santé, et celles qui, compte tenu de leur pouvoir d’achat réduit, notamment par l’inflation, envisagent de renoncer à souscrire une complémentaire santé et donc à se soigner. Cependant, la souscription à l'offre Île-de-France mutuelle santé se fera sans conditions de ressources et elle sera donc ouverte à tous.
Cette initiative vient renforcer la politique que mène la Région pour améliorer l’accès aux soins, en particulier pour ceux disposant d'un pouvoir d'achat modéré, et lutter contre la désertification médicale des territoires. Elle permettra de proposer un tarif attractif pour un bon niveau de couverture, en phase avec les priorités de la Région (santé de la femme, santé des jeunes, santé mentale, etc.).
Simplicité, accessibilité ettarifs inférieurs de 20 % par rapports aux prix du marché : cette offre inédite sera commercialisée le 1er février 2023.
Issue d'un partenariat avec 3 grands acteurs de santé, Île-de-France mutuelle santé a été pensée pour remplir 3 grands objectifs :
- Alléger le poids des dépenses de santé dans le budget des familles,
- Limiter au maximum le renoncement aux soins,
- Renforcer l’accès à la santé des Franciliens.
La Région mettra en place d'ici février 2023 un numéro vert pour informer et orienter les Franciliens sur cette nouvelle offre qui sera proposée à travers le réseau commercial des 3 partenaires.
Île-de-France mutuelle santé proposera également des garanties relatives à 10 spécialités de médecine non conventionnelle, à des soins spécifiques (prothèses capillaires en cas de chimiothérapie, forfait maternité, homéopathie), mais aussi à des consultations remboursées avec un psychologue.
“La pause était une première étape, elle était indispensable”, mais “il ne faudrait pas confondre pause et remise en cause des projets”, a précisé Elisabeth Borne. “Le sens de cette pause, c’était de nous inviter collectivement à penser la mobilité et nos infrastructures autrement, à procéder à un nouveau départ”, a-t-elle assuré, constatant que “les uns et les autres sont amenés à se réinterroger sur le bien-fondé de chaque projet, sur son financement, sur sa gouvernance, sur son calendrier”.
La ministre n’est toutefois pas entrée davantage dans le détail, se gardant de préciser si des projets comme le canal Seine-Nord-Europe ou liaison ferroviaire Lyon-Turin sont concernés par cette sortie de pause. Sans même parler de l’aéroport Notre-Dame-des Landes…
