L’État financera la LGV Bordeaux-Toulouse
Jean Castex l’a confirmé, pour la plus grande satisfaction de Carole Delga et Jean-Luc Moudenc.
Philippe Martin
Jean Castex l’a confirmé, pour la plus grande satisfaction de Carole Delga et Jean-Luc Moudenc.
C’est un communiqué commun, cosigné de la présidente (PS) de la Région Occitanie Carole Delga, et du président (LR) de la Métropole de Toulouse Jean-Luc Moudenc, qui se réjouissent, une fois n’est pas coutume, d’une annonce du Premier ministre Jean Castex : les deux élus ont accueilli avec « beaucoup de satisfaction » l’engagement de l’Etat à hauteur de 4,1 milliards d’euros, en faveur de la fameuse ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Le courrier adressé par le Premier ministre aux deux élus, le 27 avril, a confirmé cette nouvelle attendue depuis très longtemps en Région Occitanie : « Le gouvernement a inscrit un financement du projet de ligne à grande vitesse du sud-ouest (GPSO) à parité entre l’État et les collectivités, ce qui représente un engagement de l’État de 4,1 milliards d’euros (hors branche qui dessert Dax et qui sera intégrée dans la prochaine loi de programmation). Je vous confirme cet engagement et vous précise qu’une contribution de l’Union européenne sera recherchée à hauteur de 20 % du coût total du projet », écrit notamment le Premier ministre.
L’Etat s’était récemment engagé sur la liaison Marseille-Nice, pour 1,38 milliard d’euros, projet pourtant moins avancé que le GSPO, provoquant une vie réaction des deux élus. Cette fois, ils accueillent l’engagement avec beaucoup de satisfaction, rappelant au passage « qu’il est le fruit d’un travail important par-delà les clivages politiques. Cette nouvelle étape franchie, nous souhaitons désormais que l’engagement pris soit scellé par la signature d’un accord formalisé entre l’État et les collectivités locales. Et nous serons particulièrement vigilants à ce que le calendrier accéléré soit tenu par l’État et la SNCF », tiennent-ils tout de même à préciser.
Jean Castex a également annoncé « l’accélération » de la section Montpellier-Béziers de la future LGV Montpellier-Perpignan. « L’enquête publique devrait commencer avant la fin de l’été 2021, ce qui permettra de déclarer l’utilité publique en 2022 ».
Les travaux de la nouvelle LGV sont espérés pour 2024. La ligne réalisée mettra Toulouse à trois heures de Paris, et Toulouse à une heure de Bordeaux.