La future gare de Rouen prend forme
Une étape importante vient d’être franchie dans le projet de ligne nouvelle Paris‐ Normandie (LNPN) avec la décision sur les fonctionnalités ferroviaires de la nouvelle gare de Rouen Saint‐Sever.
Philippe Martin
Une étape importante vient d’être franchie dans le projet de ligne nouvelle Paris‐Normandie (LNPN) avec la décision sur les fonctionnalités ferroviaires de la nouvelle gare de Rouen Saint‐Sever.
Avec le projet de ligne nouvelle reliant la Normandie à l’Île-de-France, qui améliorera les dessertes pour les voyageurs et le transport de marchandises en offrant plus de capacité au réseau ferroviaire, la future gare de Rouen, créée en rive gauche de la Seine, dans le quartier Saint Sever, deviendra la principale gare de la métropole rouennaise.
Le comité de pilotage, présidé par Pascal Sanjuan, préfet, délégué interministériel au développement de la vallée de la Seine et auquel participaient de nombreux élus normands et franciliens, notamment Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, Stéphane Beaudet, vice‐président du conseil régional d’Île‐de‐France, ou Nicolas Mayer‐Rossignol, président de la Métropole Rouen Normandie, ainsi que le nouveau préfet de région Normandie Jean‐Benoît Albertini et le préfet de l’Eure, Simon Babre, a retenu le scénario préférentiel des fonctionnalités de la future gare de Rouen Saint‐Sever.
Parmi les différents schémas étudiés depuis plusieurs mois par l’équipe de SNCF Réseau, animée par le nouveau directeur de projet Didier Roblès, et sous la conduite de Florence Castel, présidente du comité technique, avec toutes les parties prenantes, notamment SNCF Gares & Connexions, la métropole en charge du projet urbain et la Région Normandie, le comité de pilotage a choisi le scénario d’une gare d’agglomération capable de répondre à l’augmentation des besoins de mobilités, d’accueillir toutes les dessertes de la ligne nouvelle, des liaisons régionales et périurbaines, d’offrir la meilleure robustesse des circulations et d’assurer le développement du fret ferroviaire porté par le trafic portuaire d’HAROPA, en disposant de voies dédiées.
Avec une capacité à terme de 14 voies, ce scénario permet de conjuguer évolutivité et résilience grâce à la possibilité, au moins dans un premier temps, de s’appuyer sur la gare existante de Rouen en rive droite dans sa configuration actuelle. SNCF Réseau va donc poursuivre les études sur la base de ce scénario préférentiel, pour nourrir la concertation sur le projet et préparer le dossier d’enquête publique qui portera sur les premières sections Paris‐Mantes et Rouen‐Barentin, incluant la future gare de Rouen.
Cette nouvelle gare à Rouen structurera tant les mobilités interrégionales et périurbaines que l’urbanisation et le développement de nouveaux quartiers à Rouen. C’est aussi une étape importante pour l’ensemble du projet LNPN. Pour Hervé Morin, « cette décision est une étape cruciale pour la poursuite du chantier LNPN. Je salue l’unité des acteurs normands fortement engagés aux côtés de la Région autour de ce projet important pour le territoire et qui permettra également de soulager le trafic transilien. Le scénario privilégié pour la gare permettra les meilleures correspondances à Rouen pour les habitants de tout le territoire régional. Les prochaines étapes prioritaires vont pouvoir s’engager très rapidement. La Région demeure pleinement mobilisée pour continuer de faire avancer ce projet. »