Hip, hip, hip, AURA !
Philippe Martin
D’accord, le jeu de mots du titre ci-dessus n’est pas sensationnel. Mais il faut reconnaître que l’acronyme non plus. AURA, pour une région aussi belle qu’Auvergne-Rhône-Alpes, on aurait sans doute pu trouver mieux. Et l’on a un peu vite oublié qu’à l’époque, début 2016, quand il s’est agi de baptiser la nouvelle collectivité fusionnée, on a échappé à “Aurhoal”, “Puyrhônalpes”, “R2A”, “Entre-monts-et-Rhône” et même… “La Rognale” : quelle horreur !
Finalement, le 23 juin 2016, les 193 élus de la nouvelle Région ont choisi à l’unanimité “Auvergne-Rhône-Alpes”, et grâce leur en soit rendue, car si ce nom de baptême est un peu long à imprimer en première page d’une revue, il permet de n’éliminer aucune des régions qui composent la nouvelle entité. Quant à AURA, le président de l’époque, qui est resté le même depuis, Laurent Wauquiez, lui avait très vite tordu le cou en rappelant que « les acronymes sont le reflet de la pauvreté des temps »…
Et c’est vrai que cette région mérite mieux, tant elle est belle. Belle par l’incroyable beauté de ses paysages, il suffit de tourner les pages qui suivent pour s’en convaincre, si ce n’était pas déjà le cas. Trois massifs montagneux pour un seul territoire, le sommet le plus haut de France avec le Mont-Blanc, des lacs et des vallées à n’en plus finir, des villes sublimes à commencer par Lyon sa capitale, qui fut jadis celle des Gaules.
Belle par son dynamisme, sa puissance industrielle et énergétique, ses entreprises dynamiques et reconnues en France comme à l’international, sa riche agriculture et sa gastronomie unique, ses avancées spectaculaires dans le secteur du digital, à commencer par cette “Cité du numérique” pour laquelle la Région recevra cette année le Trophée de l’Innovation Régions Magazine dans la catégorie Développement économique.
Avec son PIB qui la ferait rentrer dans le club des treize plus grands pays européens si elle devenait indépendante, ce que fort heureusement elle ne revendique pas, la Région Auvergne-Rhône-Alpes continue son ascension. À l’image de son dirigeable qui survole inlassablement montagnes et vallées. Avec ce supplément qui lui est consacré, venez la survoler avec nous.
Philippe Martin