Pacte vert européen : le volontarisme breton
Le président Loïg Chesnais-Girard est venu présenter à Bruxelles les avancées de la Région Bretagne dans le domaine de l’environnement.
Philippe Martin
Le président Loïg Chesnais-Girard est venu présenter à Bruxelles les avancées de la Région Bretagne dans le domaine de l’environnement.
Le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard s’est rendu à Bruxelles, ce 25 janvier, pour y rencontrer Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne chargé de la mise en œuvre du Pacte vert qui vise la neutralité climatique du continent d’ici à 2050.
Ce premier entretien avec le numéro deux de la Commission a permis à Loïg Chesnais-Girard de faire valoir le rôle moteur que peut jouer la Bretagne dans la mise en œuvre des transitions, compte tenu des actions déjà menées dans la région. L’élu a également plaidé en faveur d’un appui plus marqué de l’Europe aux territoires qui engagent des efforts importants.
Au moment où l’Europe s’engage dans d’importantes négociations autour de son ambitieux « Pacte vert », la Bretagne veut montrer qu’elle peut contribuer à l’effort collectif.
C’est le message transmis à Frans Timmermans, à la manœuvre sur ce vaste plan inédit, composé de nombreux volets (alimentation, énergie, transports…), dont un plan « Fit for 55 » prévoyant une baisse de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 1990.
« La Bretagne, et plus généralement les régions, offrent des solutions pour mener à bien les transitions, tout en prenant soin de leurs concitoyens, des salariés et des plus modestes. C’est ce message que j’ai souhaité exprimer, aujourd’hui, à Bruxelles » a résumé Loïg Chesnais-Girard
À l’occasion de cet échange, le Président de Région a évoqué le volontarisme breton qu’illustre l’adoption, en décembre dernier, du rapport climat. Celui-ci prévoit en particulier de mettre en place, dans les prochains mois un budget vert, pour évaluer l’impact environnemental de toutes les politiques publiques de la collectivité ; ainsi qu’un Haut Conseil breton pour le climat, constitué d’un groupe de scientifiques, pour mieux guider la décision publique.
Par ailleurs, Loïg Chesnais-Girard a rappelé les avancées réalisées par la Bretagne sur l’agroécologie, le développement des énergies renouvelables, les progrès en matière d’économie et de transports décarbonés ainsi que le travail mené en faveur du tourisme vert.
« Au vu des enjeux climatiques, la Bretagne veut se servir des transitions comme un outil de développement », a affirmé Loïg Chesnais-Girard, soulignant la nécessité de n’exclure personne afin de créer un modèle décarboné et juste.