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05 août 2017
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Crédit photo Yves Malenfer Matignon

Territoires : les chantiers du président

Emmanuel Macron s’était engagé à ne pas remettre en cause les dernières lois de décentralisation, mais plutôt à les compléter. Petit tour d’horizon de ce qui attend son gouvernement.

“Conserve l’ensemble des dispositifs votés lors du dernier quinquennat”. Ceux qui ont lu l’intégralité du dossier publié dans le n°136 de Régions Magazine (avril 2017) ont pu approcher au plus près les intentions du candidat Emmanuel Macron en ce qui concerne l’organisation de nos territoires. Pour résumer, le leader d’“En Marche” s’engageait à conserver les lois NOTRe et MAPTAM, ainsi que le redécoupage des nouvelles grandes Régions.

L’élection présidentielle étant passée par là, le voilà donc placé devant une infinité de chantiers plus lourds les uns que les autres, lui qui veut à la fois moraliser notre vie politique, sauver l’équilibre écologique planétaire menacé par Donald Trump, et relancer l’emploi en simplifiant notre Code du Travail : vaste tâche !

Et les territoires, et les Régions dans tout cela ? Ne risquent-elles pas d’être les grandes oubliées de ce début de quinquennat ? Elles qui devaient en principe, dès le début de l’année 2018, disposer enfin d’une fiscalité dynamique sous forme d’une part de TVA : tiens, voilà bien un sujet dont on ne parle plus du tout…

Alors, bien sûr, il ne s’agit sans doute des chantiers les plus prioritaires, mais ils n’en restent pas moins essentiels pour l’avenir de nos territoires et, donc, pour l’équilibre de notre pays. Nous avons relevé les quatre principaux : la poursuite de la décentralisation ; la baisse des dépenses de fonctionnement des collectivités ; les ressources fiscales des territoires ; et les grands projets comme Notre-Dame-des-Landes et le canal Seine-Nord.

La poursuite de la décentralisation

Sur ce point capital, le programme du candidat Macron n’était guère prolixe. Le président de la République et son Premier ministre n’en ont guère dit plus depuis leur arrivée aux manettes. L’idée majeure reste la disparition d’ici à la fin du quinquennat, d’un quart des départements, ceux qui sont dotés d’une grande Métropole. En prenant comme exemple le “modèle lyonnais”, qui a vu voici deux ans la métropole de Lyon fusionner avec le département du Rhône.

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