Les Régions s’inquiètent pour la PAC
Une délégation de Régions de France s’est rendue à Bruxelles afin d’interpeller la Commission européenne à propos de la Politique agricole commune.
François Bonneau, président délégué de Régions de France, Renaud Muselier, président de la Commission Europe de Régions de France, et Jean-Pierre Raynaud, président de la Commission Agriculture de Régions de France, se sont rendus le 17 octobre à Bruxelles pour rencontrer les Commissaires Phil Hogan et Corinna Cretu ainsi que des membres du Parlement européen, afin d’évoquer l’avenir de la Politique Agricole Commune et de la Politique de Cohésion après 2020.
Concernant l’avenir de la Politique Agricole Commune, la rencontre avec le Commissaire Hogan, également suivie d’entretiens successifs avec le président de la commission Agriculture du Parlement, Czesław Adam Siekerski, et plusieurs eurodéputés français membres de la Commission Agriculture du Parlement, ont permis aux représentants de Régions de France de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la Politique Agricole Commune (PAC) en France sur cette programmation et les évolutions attendues pour l’après 2020. Ils ont rappelé le besoin de défendre une PAC ambitieuse en maintenant a minima le montant des crédits actuels. L’occasion de déplorer la complexité du circuit de gestion et de paiement des aides du FEADER, et l’incapacité de l’Etat à respecter le calendrier de versement des aides, mettant les agriculteurs français en grande difficulté.
La rencontre avec la Commissaire Cretu a permis à la délégation de Régions de France de rappeler l’importance de cette politique pour soutenir la compétitivité des PME, le développement de l’économie numérique, le soutien à la transition énergétique ainsi que la formation professionnelle et l’apprentissage. Au regard de ces enjeux pour les territoires, la délégation de Régions de France a plaidé pour le maintien de cette politique pour toutes les Régions françaises, de métropole comme d’Outre-Mer, mais aussi le maintien d’un budget à minima équivalent à celui de la période actuelle.
En conclusion, les représentants de Régions de France ont rappelé la “complémentarité de ces deux politiques pour les territoires et les régions françaises et qu’elles ne sauraient être la variable d’ajustement d’un compromis budgétaire au rabais”.
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