Occitanie – Chercheurs : l’union fait la force
Les chercheurs, scientifiques et ingénieurs d’Occitanie sont mobilisés, à Montpellier comme à Toulouse, sur les tests, les traitements et la connaissance du coronavirus Covid-19.
C’est un formidable mouvement de recherche collective qui est né ces dernières semaines à travers les établissements concernés de la Région Occitanie. Leur objectif commun : valider un test simple et rapide de dépistage du Covid-19. C’est, par exemple, l’ambition des chercheurs montpelliérains du consortium Easycov. Celui-ci rassemble le laboratoire Sys2Diag (associant le Cnrs et le groupe privé Alcen), le CHU de Montpellier, SkillCell (Alcen) et l’entreprise montpelliéraine Vogo. Performant en laboratoire, le test salivaire de Sys2Diag est soumis jusqu’à fin avril à un essai clinique au CHU de Montpellier. S’il est validé, il sera produit en masse dès mai, d’abord pour les soignants.
À l’image d’Easycov, les chercheurs d’Occitanie sont sur le pont. « Le personnel de recherche et les techniciens de laboratoires ont été mis à disposition des essais cliniques. Il y a une forte collaboration des équipes autour de 4 études thérapeutiques », souligne Emilie Barde, directrice de la Recherche et de l’Innovation du CHU de Montpellier. L’hôpital participe à deux études sur le Remdesivir et a inclus 16 patients dans l’étude européenne Discovery (cinq traitements). Le CHU coordonne également le test Covidoc (bithérapie hydroxychloroquine + azithromycine) sur des patients hospitalisés, qui implique 7 hôpitaux de l’est de l’Occitanie. De son côté, le CHU de Toulouse se mobilise dans la recherche thérapeutique pour identifier des marqueurs biologiques susceptibles de prédire l’évolution de la maladie chez les patients hospitalisés.
Les compétences des ingénieurs du Centre national d’études spatiales (Cnes) de Toulouse sont aussi mises à contribution : pour pallier le manque de respirateurs dans des services de réanimation, une petite équipe a mis au point un « diviseur de flux ». Ce tube de polymère plastique en forme de Y, doit permettre de relier deux à trois patients à un même respirateur.

La présidente du conseil régional Carole Delga a réceptionné 1,8 million de masques FFP2, commandés par la Région et destinés à être distribués dans l’ensemble des Centes hospitaliers des territoires.
Face à l’urgence, les chercheurs s’organisent pour booster leur efficacité. À Montpellier, le « Pôle de Biologie santé » et ses 27 unités de recherche a notamment inventorié tout le matériel et machines susceptibles de faire les tests à grande échelle, et des personnels volontaires. À Toulouse, des membres du Centre de recherche sur la cognition animale du Cnrs ont lancé un mouvement d’ampleur avec des confrères allemand et espagnol : la plateforme participative “Crowdfight Covid-19”. Elle relie les scientifiques du monde entier désireux de se mettre au service des recherches sur le coronavirus. Lancée le 18 mars, elle recense plus de 40.000 volontaires trois semaines plus tard.
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Ce sont 500.000 masques FFP2 qui seront distribués cette semaine aux 13 Conseils Départementaux d’@Occitanie suite à notre commande groupée.
Ensemble, nous répondons concrètement à un besoin urgent exprimé par les professionnels de santé et agents médico-sociaux de proximité. pic.twitter.com/Xipz37gfIp— Carole Delga (@CaroleDelga) April 20, 2020
Je viens de remettre 1,8 million de masques FFP2 à l’@ARS_OC.
Achetés par la Région @Occitanie, ils vont permettre de protéger nos personnels soignants dans l’ensemble des centres hospitaliers du territoire.#COVID19 #LaRégiondesSolutions pic.twitter.com/isUdxSlw0T— Carole Delga (@CaroleDelga) April 20, 2020