Les élus régionaux étaient à Glasgow
Une délégation de Régions de France, emmenée par le président du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni, a participé aux travaux de la COP 26. Premier bilan.
À l’occasion de la COP26 de Glasgow, une délégation de Régions de France a porté la voix des Régions françaises au sein du collectif des gouvernements régionaux sur les questions climatiques. Elle était conduite par Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse et président de la Commission Transition écologique de Régions de France.
Elle a porté un message de détermination des Régions françaises pour davantage de reconnaissance de leurs responsabilités en matière de lutte contre le changement climatique.

La voix des autorités régionales et locales dans les grandes négociations internationales liées au climat reste encore le maillon faible. Avec les Régions partenaires des autres pays, les Régions de France partagent le même défi : que nos collectivités soient plus audibles. L’événement organisé sur le Pavillon France par Régions de France en partenariat avec le Comité 21 a permis d’échanger sur la façon dont les initiatives ont émergé dans des territoires aux caractéristiques et aux échelles différentes et leur effet accélérateur pour la prise de décision publique et la mise en œuvre opérationnelle des projets.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a salué en ouverture « l’action des Régions françaises pour la concertation locale et la participation citoyenne » et reconnu les Régions comme « la bonne échelle d’action dans la lutte contre le changement climatique ».

Les Régions françaises, de par leurs diversités (insularité, territoires littoraux, de montagne, littoraux, maritimes) sont parties prenantes de l’effort pour atteindre les objectifs que la France s’est donné.
Les exemples des Régions Occitanie présentés par Agnès Langevine, présidente déléguée de la commission Transition écologique de Régions de France, vice-présidente de la Région Occitanie, et de la région Ile-de-France présenté par Yann Wehrling, vice-président en charge de la Transition écologique, ont illustré les initiatives de COP, , Conventions citoyennes et budgets participatifs menés à l’échelle des régions.
Ils ont été mis en regard des expériences à l’œuvre au Québec avec l’apport de l’expertise scientifique locale au décideur public sur les questions climatiques présenté par Alain Bourque, directeur générale d’Ouranos, ainsi qu’en Afrique, avec les initiatives participatives locales présentées par Jean-Pierre Elong-Mbassi, secrétaire général de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique.
Les rencontres ont permis d’apprécier l’attractivité pour nos partenaires étrangers de la variété des expériences des régions françaises et de mesurer les bénéfices du partage d’expériences avec des autorités régionales d’autres Etats, qui connaissent certaines similarités dans leur organisation institutionnelle et administrative avec la France. Des modèles étrangers réussis d’une gestion plus décentralisée en matière de politiques énergie-climat et de politiques de biodiversité peuvent inspirer les organisations françaises, pour plus d’efficacité et de lisibilité.
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