Notre-Dame-des-Landes : les “pro” se font entendre
Des centaines de manifestants se sont rassemblés samedi 14 octobre devant l’aéroport de Nantes-Atlantique. Les partisans du futur aéroport s’inquiètent de l’éventuel abandon du projet par le gouvernement.
Ils sont élus, ou riverains de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, ou simplement citoyens “excédés” qui réclament que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes soit enfin évacuée après des années d’occupation sans droit. Samedi 14 octobre, ils ont été plusieurs centaines à se retrouver devant l’actuel aéroport, au trafic désormais saturé près d’un jour sur deux, pour manifester leur ras-le-bol et leur inquiétude devant la médiation engagée par l’actuel gouvernement, et devant le danger que fait courir la situation actuelle aux riverains, rebaptisée sous le vocable “Notre-Drame-des-Landes”.
“C’est maintenant qu’il faut se bouger, parce qu’on a plus que des doutes sur l’impartialité de la médiation”, a souligné Joël Sauvaget, porte-parole du Coceta, collectif de citoyens de Saint-Aignan-de-Grandlieu, exprimant les critiques de nombreux partisans du nouvel aéroport nantais à l’encontre du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qu’ils accusent d’ingérence dans la médiation.
Quelques jours auparavant, Philippe Grosvalet, nouveau président du Syndicat Mixte Aéroportuaire de l’aéroport du Grand-Ouest -en remplacement de Bruno Retailleau qui vient d’abandonner ses fonctions), avait interpellé le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, s’inquiétant de la “proximité” entre les experts désignés par le ministre Nicolas Hulot et ledit ministre. Cette mission doit rendre son rapport courant décembre, et le gouvernement s’est engagé à prendre une décision sur le devenir du futur aéroport, si possible avant la fin de l’année.
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